J'ai une arme secrète dans ma culotte !
C’est le moins qu’on puisse dire, tellement secrète que l’on ne sais absolument pas ce que les protections intimes contiennent !
En l’absence de réglementation contraignante, les marques n’ont pas l’obligation d’afficher la composition de ces produits, sauf s’ils incorporent une lotion ou l’une des 26 substances parfumantes allergènes listées dans le règlement européen sur les cosmétiques.
Une femme utilise plus de 10.000 serviettes hygiéniques, tampons et protège-slips au cours de sa vie.
L’anses a publié un nouveau rapport en décembre 2019, et ses conclusions sont alarmantes .
1. Composition des serviettes et tampons : Malgré un premier rapport alarmant publié au cours de l’année 2018 recommandant aux industriels de revoir leur copie concernant la composition de leurs produits, aucun progrès n’a été détecté !
Alors qu’il a t-il dans ma serviette/tampon ? La liste est assez longue, ne m’en voulez pas si je colle ici le tableau du rapport de l’anses de décembre 2019
Syhthèse des compositions des protections intimes jetables :
Nous n’allons pas tous les étudier ici, retenons juste la présence de
–Lindane :
» Le lindane est une neurotoxine qui interfère avec la fonction de neurotransmission […]Chez l’homme, le lindane atteint principalement le système nerveux, le foie et les reins, et il est peut-être un agent cancérigène et perturbateur endocrinien » ( Source Wikipédia )
–Glyphosate :
» De nombreux articles scientifiques ont mis en évidence des effets néfastes sur l’environnement, notamment sur certains insectes et de façon indirecte sur les oiseaux qui s’en nourrissent, ainsi que sur la santé des personnes exposées […] Le glyphosate est classé depuis le comme « probablement cancérogène » » ( Source Wikipédia )
–Tétrahydrofurane :
» Il est narcotique et toxique » ( Source Wikipédia )
–Dioxines :
Selon Greenpeace, « La dioxine est l’une des substances synthétiques les plus toxiques jamais étudiée » et ses effets sur la santé des femmes pourraient inclure l’endométriose, des dysfonctionnements ovariens, une fertilité amoindrie, l’incapacité de mener une grossesse à terme, des changements hormonaux, et certainement le cancer.
BMHCA ( Lilial ) :
Il peut parfois agir comme un allergène et peut provoquer une dermatite de contact chez les personnes sensibles.
Syndrome du Choc Toxique ( SCT )
C’est un maladie grave qui touche principalement les femmes menstruées de moins de 30 ans, qui utilisent des tampons . Elle est liée à la présence d’une bactérie appelée Staphylococcus aureus .
Voici la liste des symptômes possibles : sachant qu’une forme bénigne de la maladie est possible avec qu’une partie de ces symptômes .
- Une fièvre soudaine et élevée, habituellement supérieure à 39°C ;
- Une baisse soudaine de la pression artérielle, pouls faible et rapide, pouvant provoquer un état de choc ;
- Des étourdissements et une sensation d’évanouissement (surtout en passant de la position couchée ou assise à la position debout) ;
- De la diarrhée, des nausées et des vomissements ;
- Une éruption cutanée semblable à un coup de soleil sur les paumes des mains et les plantes des pieds, qui pèle ensuite ;
- Des maux de tête, de la désorientation (confusion) ;
- Des maux et douleurs généralisés .( Source )
Entre 1% et 4% des femmes concernées
Une vingtaine de cas sont recensés chaque année en France. Mais ce nombre est sans doute sous-estimé, la déclaration de cette maladie due à une infection bactérienne au staphylocoque doré n’étant pas obligatoire.
Seules 1% à 4% des femmes sont porteuses de la souche de staphylocoque impliquée dans le SCT menstruel, et donc potentiellement à risque.
Détecté tôt, le SCT se guérit par la prise d’antibiotiques. Mais il peut aussi entraîner d’importantes atteintes digestives, musculaires, rénales, etc. Les premiers symptômes (fièvre, éruptions cutanées, baisse de la tension) pouvant ressembler à un état grippal, le diagnostic est souvent difficile à établir.
Amputée des 2 jambes a cause d'un tampon !
La vie de Lauren Wasser a basculé en 2012 quand a la suite d’un ( SCT )
« Un tampon a failli me tuer. Je l’ai pourtant utilisé comme il fallait. » C’est ainsi que débute le message de Lauren Wasser posté sur Instagram . Un an après l’amputation de sa deuxième jambe, elle lance à nouveau un message fort à destination des femmes.
Elle revient sur son parcours depuis ce triste jour d’octobre 2012 où elle se sent totalement épuisée. Retrouvée inanimée le lendemain, personne ne comprend ce qui est en train de se passer. Les médecins doivent agir vite. Ils détectent alors qu’ils se trouvent face à un syndrome du choc toxique (SCT).
Une infection rare mais gravissime. Et tout cela à cause d’un simple tampon. On ne le dira jamais assez : si vous n’avez pas d’autre solution que de porter des tampons, changez-en le plus souvent possible dans la journée, et utiliser le taux le moins absorbant. ( Source )
Une pollution plastique
Voyons la composition d’une serviette hygiénique classique :
- Voile de surface (au contact du corps) : polypropylène ( Issue de la pétrochimie )
- Cœur absorbant : principalement de la cellulose ( Issu de la fibre de bois, elle consomme énormément d’eau )
- associé a un super-absorbant ( du polyacrylate de sodium, il est interdit depuis 1985 dans les tampons, mais encore présent dans les serviettes )
- Couche inférieure (au contact de la lingerie) : polyéthylène et papier siliconé
- Adhésif : colle
- Parfum : Lillial ( allergène et provoque des dermatites
- Visuels : composition des encres non communiquée
- Pochette : polyéthylène
Quelle quantité de déchets génèrent t’elles ?
Chaque femme menstruée utilise en moyenne 290 protection hygiénique jetables/an,soit de 10 000 a 15 000 protections en France
Soit en moyenne entre 100 et 150 kg de serviettes, tampons et applicateurs jusqu’à la ménopause, vont à la poubelle .
Il y a 15.5 millions de femmes en age d’avoir leurs règles en France .Si on considère qu’une femme jette 50% de tampons et 50 % de serviettes, le volume total généré monte a 1 million de m3 !
L’équivalent de 10700 semi-remorques !
Ces 1 milliard de litres de déchets ne sont pas valorisables, ils sont donc incinérés et enfouis où ils mettront 500 ans se dégrader tout en disséminant des dioxydes dans les eaux …
Quelles solutions ?
Les règles sont tous ce qu’il y a de plus naturel, vos protections doivent le devenir également.
Le marketing des grandes enseignes a marqué les esprits, il est temps d’inverser la tendance et de se détacher des idées reçues induites par les publicités.
De nombreuses solutions simples et naturelles sont possibles . Chez Coco Couche on croit en la serviette hygiénique lavable, complément d’une cup ou non.
L’avantage premier d’une SHL c’est sa simplicité d’utilisation, une bonne manière de réduire ses déchets sans changer son quotidien !
Il suffit de la rincer a l’eau froide après utilisation ou de la ranger dans une pochette imperméable pour la rincer chez soi si on est pas a la maison. L’absence de produit chimique et de parfum de synthèse minimise grandement les odeurs liées aux menstruations !
De plus les Coco Pads sont terriblement jolies ! Ça ne sert a rien, vous allez me dire, mais c’est toujours plus sympas d’avoir des objets dont on prend plaisir a se servir !